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my heart
14 mars 2007

Elles veulent tout!

Je sors enfin cet article du mode brouillon.

Elles veulent tout : un homme moderne et traditionnel à la fois.

Ce qu'en disent les femmes 

LEXPRESS.fr du 14/02/2007
Ce qu'en disent les femmes
Anne Vidalie

Qu'attendent-elles des hommes? D'abord, une vraie relation amoureuse. Face aux troubles sexuels de leur compagnon, elles se montrent indulgentes. Elles leur reprocheraient plutôt... les heures passées sur l'ordinateur!

Le Dr Gérard Salama n'a pas besoin de pousser ses patientes à la confidence. Elles s'épanchent volontiers auprès de ce gynécologue parisien. Sur leurs maris et leurs amants. Sur leurs frustrations et leurs désirs. Leurs conjoints n'ont plus envie de faire l'amour, disent-elles. Ils n'ont plus que boulot et carrière en tête. Le mâle idéal, selon elles? Celui qui donnera du plaisir, bien sûr, mais qui sera également gentil, présent, tendre, attentionné, sécurisant, à l'écoute et, si possible, intelligent et drôle, répond l'auteur du livre Les Hommes racontés par les femmes (Plon). C'est beaucoup pour un seul homme. Trop, sûrement.

Ces exigences aussi astronomiques que contradictoires, la journaliste new-yorkaise Norah Vincent les a observées au plus près. Déguisée en homme, elle a vécu pendant un an dans la peau de Ned, son double masculin. Ned a dragué sur Internet, pratiqué le speed-dating - 10 rendez-vous en une heure, et plus si affinités - et fait des rencontres dans les bars. Echangé des centaines de courriels avec ses conquêtes. Invité, aussi, des filles à dîner. Et parlé, beaucoup, avec les unes et les autres, de leurs attentes et de leurs déceptions. Norah Vincent est revenue effarée de son voyage de l'autre côté du miroir. Dans un livre passionnant paru l'an dernier, Self-Made Man (Atlantic Books), elle relate cette drôle d'aventure aux allures de quête anthropologique.

Leçon n 1: Pour la plupart des femmes, le sexe est un épiphénomène écrit-elle. C'est la vapeur produite par la machine. Le charbon qui l'alimente est mental. C'est: Est-ce que tu me fais rire et réfléchir? Est-ce que tu me parles? Un bon point pour Ned, pas avare de poèmes et de courriers électroniques à rallonge. Au fond, les attentes des femmes, à la fois émancipées et archaïques, n'ont pas changé, juge la journaliste et écrivain Elisabeth Weissman: elles veulent une relation amoureuse, si possible de longue durée. Bref, elles attendent le prince charmant. La sexualité est la cerise sur le gâteau.

Leçon n 2: le métrosexuel - l'homme féminisé - est passé de mode. Ned pensait être le mec idéal - une femme dans un corps d'homme, attentif à ses vêtements, à ses chaussures et à sa coupe de cheveux. Raté. Pas assez costaud au goût d'Anna. Trop gay pour Sasha, qui raconta à Ned, une fois la supercherie révélée, qu'elle lui avait donné un surnom: mon petit copain homo. Commentaire désabusé de Norah Vincent: Ce qu'elles désirent, c'est un homme qui les cloue au lit!

Elles veulent tout: un homme moderne et traditionnel à la fois
D'où la leçon n° 3 des tribulations amoureuses de Ned: les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent. Ou plutôt elles veulent tout, ce qui revient au même. Un mâle moderne, convaincu du bien-fondé du féminisme et des vertus de l'égalité sociale, politique et économique. Mais aussi un homme traditionnel, sûr de lui, qui montre le chemin et paie l'addition. «Les femmes veulent le meilleur de l'homme d'hier et le meilleur de celui d'aujourd'hui», résume le psychiatre Serge Hefez. Pas étonnant que les intéressés se sentent un peu perdus...

Leçon n° 4: beaucoup de femmes ont une piètre opinion des hommes, qu'elles perçoivent comme émotionnellement sous-développés et sexuellement obsédés. La sociologue Christine Castelain-Meunier, qui a enquêté sur les représentations féminines de la sexualité au masculin, a constaté, elle aussi, les a priori de ses congénères sur l'autre sexe. L'homme est coureur et violent: voilà le résultat en forme de condamnation de l'enquête qu'elle a menée en 2005 auprès de 200 femmes. «Elles sont ambiguës, car, plus profondément, elles attendent des hommes qu'ils soient forts et les protègent», précise la chercheuse. Les stéréotypes les plus éculés ont décidément la vie dure... «Il y a d'immenses malentendus entre les deux sexes, note la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle. Aujourd'hui, les hommes comprennent mieux la sexualité féminine que l'inverse. Bien des femmes ignorent, notamment, qu'un homme peut éjaculer sans jouir. Et elles ne mesurent pas assez que la sexualité masculine peut être défaillante.»

«Le donjuanisme au féminin est un fantasme de magazine»
Contrairement à Norah Vincent, Fabien Baumann n'a pas à se travestir pour recueillir les confidences des jeunes femmes. Chaque mois, depuis bientôt trois ans, ce journaliste du mensuel masculin FHM réunit une demi-douzaine de volontaires dans un bar branché de la capitale. Entre deux coupes de champagne, il les interroge sur leurs pratiques sexuelles, leurs goûts et leurs dégoûts, autour de thèmes choisis à l'avance. Objectif: aider les lecteurs (mâles) de la rubrique «le Bar des filles» à mieux comprendre ce qu'attendent leurs partenaires. Le constat de Fabien Baumann est plutôt rassurant: 1. Les mantes religieuses sont une espèce rare. «Le donjuanisme au féminin est un fantasme de magazine», juge-t-il. 2. Les filles sont indulgentes: «Elles parlent des garçons et de leur sexualité avec gentillesse et compréhension. Au fond, elles leur reprochent essentiellement les heures sur leur ordinateur et de ne pas assez s'occuper d'elles.»

Les temps ont bien changé, a observé la sociologue Janine Mossuz-Lavau, auteur de La Vie sexuelle en France (La Martinière): «Je suis sortie de cette enquête assez optimiste. Les jeunes femmes racontent des relations sexuelles épanouies, avec un partenaire qui s'occupe bien d'elles. Elles estiment avoir droit au plaisir. A tel point d'ailleurs que certaines quittent leur conjoint s'il ne les comble pas sexuellement.»

«En cas de panne, c'est surtout le silence qui mine le couple»
Pourtant, lorsqu'elles sont confrontées aux pannes de leur compagnon, la majorité des femmes se montrent plutôt bienveillantes. C'est le principal enseignement, plutôt rassurant, d'un sondage réalisé par l'institut Louis Harris en 2001 auprès de Françaises âgées de 20 à 65 ans. 98% d'entre elles estimaient que c'est un «événement banal et naturel qui peut arriver à tout homme, un jour ou l'autre»; 92% essayaient de rassurer leur partenaire, 78% de le stimuler et 60% l'incitaient à poursuivre la relation sexuelle autrement; 45% abandonnaient et seules 24% se disaient agacées et frustrées. Mieux: malgré la défaillance de leur compagnon, 85% des femmes se disaient satisfaites de leur sexualité. Voilà pourquoi, peut-être, elles n'étaient qu'une toute petite minorité (8%) à les pousser à consulter. «Ce qui les dérange le plus dans ces cas-là, ce n'est pas l'absence de pénétration, c'est le silence de l'homme, surtout quand le manque de communication se double d'un repli sur soi ou d'agressivité, au risque d'alimenter l'incompréhension et le malaise dans le couple, estime Marie-Hélène Colson, médecin et sexologue à Marseille. Les femmes ont besoin de se sentir aimées, de savoir qu'elles comptent pour l'autre.» Comme les hommes. Ce qui nous fait au moins un point commun.


Ces féminins qui parlent des mâles

Où apprend-on que 26% des mâles trouvent les préliminaires trop courts? Qu'il arrive à 22% d'entre eux de simuler? Dans le mensuel Biba de février, qui propose à ses lectrices un sondage exclusif sur ce qui se passe (vraiment) sous la couette. Les hommes, leurs désirs et leurs attentes, c'est la presse féminine qui en parle le plus. Mais pas le mieux, selon Catherine Blanc, psychanalyste et auteur de La sexualité des femmes n'est pas celle des magazines (La Martinière). La sexualité des hommes, pas davantage. Car le régime métro-boulot-marmot(s) ne rime pas toujours avec libido.

On impose aux deux sexes une dictature de la performance et de la jouissance qui n'a pas grand-chose à voir avec les pratiques de M. et Mme Tout-le-Monde, regrette Catherine Blanc. Gare aux dommages collatéraux, avertit la philosophe Michela Marzano: L'idéal véhiculé par les médias est générateur de frustration, donc de culpabilité. Cela rend les relations entre hommes et femmes difficiles à vivre au quotidien.

Heureusement, quelques magazines osent enfin aborder le thème délicat des troubles sexuels. Ainsi, l'hebdomadaire Jasmin s'est penché, dans son numéro du 5 février, sur les 10 trucs qui font flipper les hommes - à commencer par les pannes, l'éjaculation précoce et la taille de leur pénis. L'angoisse de la performance, ils connaissent très bien, explique Jasmin. Alors, quand le doute s'immisce, ils se dévalorisent, dépriment souvent sans oser vous en parler. Seule solution: Confiez-leur vos peurs et vos doutes à vous et aidez-les à évacuer leurs états d'âme.

http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/sexual-ite/dossier.asp?ida=455605

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 Commentaires :
«Les femmes veulent le meilleur de l'homme d'hier et le meilleur de celui d'aujourd'hui» . Ok, pourquoi pas.
Mais la femme d'hier à  disparue. "Elles veulent tout : un homme moderne et traditionnel à la fois". La femme traditionnelle elle a disparue, remplacée par la femme moderne. Pourquoi il n'y a que les femmes qui auraient le droit à tout ? On a le droit à quoi  nous ? C'est la femme moderne et rien d'autre. Mais de nous elles veulent les deux. Elles demandent ce qu'on ne peut leur demander en somme.

Certaines rêvent de trouver leur Charles Ingalls mais Caroline n'existe plus. Sans l'un on ne peut avoir l'autre, ils étaient complémentaire...

A lire ce dossier et en recoupant avec de nombreux témoignages. Certaines (pas toutes) croient que tout leur est dû, trop gaté par leur papa ? Elles sont enfermées dans un sentiment de surpériorité, dû à quoi ?
Au fait que le papa les mettait sur un piedestal, des petites princesses ? Au fait qu'elles soient meilleurs en classe ?  Ou qu'elles puissent enfanter ? Je ne sais pas.

D'autres exigent des hommes ce qu'elles n'exigent pas d'elles-mêmes, ou demandent ce qu'on ne peut leur demander. Il y'a combien de femme qui se lèvent le dimanche à 7h pour aller chercher les croissants ? ;-)

Mais c'est bien connu, c'est toujours la faute des hommes, on a tous les torts quoi qu'on dise ou fasse.

Laissons-les se débrouiller avec les mufles et autres goujats ?? lol


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